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29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi

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29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi Empty 29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi

Message par Geonpi13 Mar 30 Oct - 22:35


29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi

SURPRISE ! NOUS FERMONS CE SOIR À MINUIT. RHOUUUU !

Les fondateurs d’origine des Pigeons ont décidé de fermer cette page :

- Nous voulions dénoncer certains articles du PLF2013, montrer des aberrations dangereuses. Le gouvernement nous a très partiellement entendu, merci pour cela, mais nous regrettons vivement que la réponse reste à ce jour une usine à gaz qui met en péril la chaine de financement des jeunes entreprises. Et sans investisseurs,
pas de salut. Gros danger pour le futur et risque d’hécatombe. Nous comptons sur le Sénat et toujours sur le gouvernement pour choisir la voie de l’intérêt général. Oui nous comptons sur vous !

- Nous voulons confirmer par la fermeture de la page que nous ne sommes pas des politiques. Nous n’appartenons à personne, nous sommes libres. Aussi nous avons l’impression que plus notre action est médiatisée, plus le gouvernement et certains élus pensent que nous sommes des politiques, plus ils se braquent et moins ils écoutent. Nous fermons cette page dont la présence est devenue contre-productive, nous prouvons que nous ne sommes pas dans la politique alors S’IL VOUS PLAIT écoutez notre message qui est sincère et juste !

- Ce n’était pas notre premier but, mais nous avons la naïveté de penser que nous avons sensibilisé l’opinion
sur l’environnement de l’entrepreneuriat en France. Ces derniers jours, environ 100% des média ont parlé des entrepreneurs dont des petits et jeunes qui se serrent la ceinture, la majorité d’entre nous. Les français vous connaissent et vous comprennent un peu plus maintenant.
Mieux, ils disent aimer les entrepreneurs, des sondages le prouvent.


- Nous, les fondateurs d’origines des Pigeons et celles et ceux qui nous ont rejoint pour administrer cette page, sommes aussi des entrepreneurs. C’est probablement pourquoi notre message à eu votre écoute mais nous pensons que c’est plutôt aux pros de faire le job. A vous de rejoindre les associations professionnelles
pour vous défendre, faites le. Nous ne vous donnons aucun nom, à vous de choisir.

- Cette page fermée, nous espérons ne jamais revenir. Nous osons penser que le gouvernement et ceux qui votent les lois apporteront les amendements nécessaires au PLF2013. En fait nous avons les mêmes buts : générer de la croissance en France, créer des emplois en France, faire du made in France. IF NOT, WE’LL BE BACK

- Nous voulons dire à tous les pigeons, les dizaines de milliers qui nous ont rejoints en quelques jours, que votre présence a été un grand moment pour la communauté des créateurs d’entreprise. Chacun d’entre nous s’est senti moins seul dans sa vie d’entrepreneur. Merci les Pigeons, vous avez tous été fantastiques.

A jamais si tout va bien ! Rhouuuuuu ! WE ARE #GEONPI


**************** Kiss *****************



PS : Cette page fermée, nos amis Jean-David Chamboredon, pigeon de la première heure et Olivier Mathiot à qui nous avons demandé par la suite de nous représenter, continueront de parler au nom des pigeons s’ils le souhaitent.

PPS : Qui sont les pigeons d’origines ?
Le vendredi 28 septembre, le gouvernement présentait le PLF2013 et le fameux article 6 qui peut détruire l’écosystème des entreprises de croissance. Dans la nuit du 28 au 29, suite à la tribune de Jean-David Chamboredon « Une loi de finances anti-start-up ? » certains entrepreneurs et investisseurs échangent sur les réseaux sociaux pour partager leur colère et désespoir : Carlos (entrepreneurs avec deux entreprises lancées en France et aux USA), Fabien (qui lance sa start-up) et Pascal (leveur de fonds/entrepreneur).


Carlos, Fabien puis Pascal deviennent les administrateurs de la page Facebook des pigeons et Jean-David deviendra une semaine après le premier porte parole. Dès les premières heures, plusieurs jeunes créateurs d’entreprises deviennent contributeur-modérateur actifs de la page Facebook : Jeremy, Ruben, Tatiana, H , Stéphane, Alex, Anthony, Guillaume, Thibaut (le top designer du logo), Y, Mikael, Cyril, Nicolas, Simon, Héloïse, Manuel, Thomas, Pierre… La plupart d’entres eux ont moins de 30 ans.


Tout cela a été spontané. Sur le groupe d’échange, qui est également sur Facebook, nous avons un moment été plus de vingt personnes, peu d’entre nous se connaissaient, c’était un gros bazar mais c’était exhaltant ! Honnêtement, tout cela nous a parfois dépassé. Et puis voilà, vous connaissez la suite. Ciao les Pigeons.


sources : http://pascal.blogs.com/venture/2012/10/29-octobre-2012-le-dernier-post-de-pigeons-geonpi.html#geonpi
un des pigeons

copie ecran du 29 oct
http://www.diigo.com/item/image/3bk11/c5ya?size=o
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29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi Empty Re: 29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi

Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 1:24

Tour de presse à ce sujet :

LA TRIBUNE
Les Pigeons tirent leur révérence




29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi GetCrop


Une loi de finances anti-start-up ? (5/5) - Clap de fin ?
Jean-David Chamboredon, patron du fonds des entrepreneurs internet Isai
et porte-parole des "Pigeons", annonce dans cette cinquième et dernière
tribune, que le mouvement des #geonpi a décidé de stopper toute activité
sur les réseaux sociaux à partir du lundi 29 octobre 2012 minuit. Son
constat reste pourtant le même : il met en garde contre les effets
"anti-croissance et récessifs" de la réforme "improvisée" du
gouvernement qui en l'état, "propagerait un virus mortel pour les
bébé-entreprises". Rappel des faits et explication de ce choix du
silence.







Avec les « community managers » du mouvement des #geonpi, nous avons décidé de suspendre l’accès à notre page Facebook
et de stopper toute activité sur les réseaux sociaux à partir du lundi
29 octobre 2012 minuit. Les explications de cette mise en sommeil
figurent plus loin… Ce billet est également le dernier que je compte «
poster » avant le vote par le Parlement de la Loi de Finances 2013.



Avant d’expliquer cette décision, laissez-moi cependant revenir sur le
fonds du sujet, sur le traitement qui en a été fait et sur les
conséquences catastrophiques qui suivront si rien ne change.

Une plus-value issue d’une cession d’actions n’est pas un revenu du capital…

Ces dernières semaines, j’ai rencontré beaucoup de personnes plus ou
moins proches du sujet de l’entreprise et je me suis aperçu qu’une
énorme confusion régnait dans les esprits. Il ne viendrait jamais à
personne de considérer la plus-value issue de la vente d’un appartement
comme un revenu foncier. Les loyers perçus par le propriétaire, oui …
mais la plus-value de cession, non ! Pour les entreprises, les
dividendes perçus par l’actionnaire ou les intérêts versés au détenteur
d’obligations sont des revenus du capital mais la plus-value issue d’une
cession est un simple « désinvestissement » qui sera probablement suivi
par un « réinvestissement » (dans un actif de même catégorie ou pas)
qui générera de nouveaux revenus (taxables) issu du même capital…
Pour poursuivre la comparaison avec l’immobilier, tout le monde comprend
très bien quel serait l’effondrement de la construction de logements
locatifs (souvent propriétés de personnes physiques) si les plus-values
de cession étaient taxées entre 42,5% et 62+%. L’Etat le comprend
d’autant mieux qu’il continue à « subventionner fiscalement » cette
activité sous le prétexte avéré que nous manquons de logements. Ne
manquons-nous pas d’emplois, de croissance … ? Les jeunes entreprises ne
sont-elles pas le lieu principal de la création d’emploi et de
génération de croissance… ? Pourquoi persister à vouloir taxer ces
plus-values entre 42,5% et 62+% ?

Progressivité de l’impôt ne veut pas dire taux marginal dissuasif…

Aucun porte-parole des #geonpi n’a contesté le fait qu’une plus-value
plus importante puisse être taxée en pourcentage plus qu’une plus-value
plus faible. Le principe de la progressivité de l’impôt est admis en
France comme un facteur d’équité fiscale. A l’inverse, l’empilement du
barème de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux (CSG/CRDS)
conduit à des taux marginaux totalement dissuasifs pour l’investisseur.
Non seulement une plus-value de cession n’est pas un revenu du capital
mais il est absurde de lui appliquer brutalement un barème niant la
prise de risque et la non liquidité associées…
Quand Michel Rocard a créé les fameux prélèvements sociaux pour
permettre de financer par l’impôt les systèmes sociaux via d’autres
sources que le seul travail, il avait bien en tête que les taux
d’imposition moyen des revenus hors travail ou des plus-values étaient, à
raison, bien inférieurs à ceux du travail et qu’une addition (de
quelques pourcents devenus depuis 15,5%) était alors soutenable…
Quand le gouvernement propose un abattement sur les plus-values allant
jusqu’à 40% en fonction de la durée de détention (12 ans dans le projet
initial, 6 ans après vote à l’Assemblée), il entérine bien le fait que
l’alignement fiscal envisagé ne peut consister en l’application
mécanique du même barème au premier euro…

L’échelle de temps qu’utilise le gouvernement date du siècle dernier…

12 ans (puis 6 après amendement) pour bénéficier de l’abattement
maximal de 40%. Cela montre bien le décalage entre le cycle de vie des
jeunes entreprises et la vision politique de nos gouvernants. Dois-je
rappeler qu’il y a 6 ans, l’iPhone n’était pas lancé et Facebook
concernait uniquement quelques étudiants Américains…
Pire, nous avons identifié en fin de semaine dernière le « point 59 »
(au a) du paragraphe 2bis de l’article 6 du projet voté en première
lecture à l’Assemblée) qui stipule que pour bénéficier de l’exonération
#geonpi, il faut que l’activité soit « éligible » (exclusion notamment
des activités financières et immobilières) et que « cette condition
s’apprécie de manière continue pendant les dix années précédant la
cession ». Deux fiscalistes m’ont confirmé que l’administration fiscale
sera ainsi en droit de considérer que tout entrepreneur vendant sa
société avant que celle-ci n’ait 10 ans d’activités ne pourrait pas
bénéficier du fameux amendement #geonpi ! Si l’on y ajoute les 4 autres
critères complexes de durée et de seuil de détention ou d’activité pour
bénéficier de cet amendement, il n’y a plus beaucoup d’entrepreneurs de
croissance « au sens fiscal » en France…
Vouloir éviter la spéculation (à la nano-seconde) et les aller-retours
rapides (dans la journée ou la semaine) peut se comprendre. Demander à
des entrepreneurs et leurs associés de traverser un voire deux cycles
économiques complets pour finalement être taxés à des taux qui, une fois
allégés, restent parmi les plus élevés au monde (34,5% fixe pour le «
créateur », 42,5% marginal pour l’associé) est absurde. Une détention
d’un an est considérée comme « long term » aux Etats-Unis.
Sans doute que 2 ans et un abattement de 50% pour un investissement dans
une TPE/PME seraient les « justes » paramètres dans un pays qui préfère
aller plus lentement…

Les recettes fiscales additionnelles envisagées sont ridicules et vont devenir négatives…

Avec l’application rétroactive sur les cessions 2012 initialement
prévue, Bercy espérait récupérer 1 milliard d’euros de recettes
supplémentaires. Après suppression de cet effet rétroactif « déloyal »,
il compte sur 200 à 250 millions d’euros (soit 0,25% de la centaine de
milliards d’euros de déficit de nos systèmes collectifs). Peut-on se
permettre d’entraver lourdement tous les écosystèmes entrepreneuriaux
pour 200 à 250 millions d’euros ?
Au-delà de l’exécution du budget 2013, l’application de la loi telle que
votée par l’Assemblée en première lecture, aurait, en effet, pour
conséquences :
• Baisse forte du financement de type « business angels » (au cœur de la
préoccupation #geonpi depuis le début de ce mouvement) ;
• Déclin inéluctable du financement capital-risque « early stage »
(accéléré par le « point 59 » alors qu’un fonds a lui-même une durée de
vie de… 10 ans) ;
• Quasi-arrêt des investissements étrangers dans des sociétés Françaises
(terrorisés qu’ils sont des conséquences imprévisibles de notre
fiscalité sur le comportement de leurs potentiels associés résidents
fiscaux en France) ;
• Ralentissement brutal des activités de fusion-acquisition (dû à des
traitements fiscaux désalignés pour les différents associés
potentiellement cédants).
Moins de sociétés financées, moins d’argent investi, moins de
transactions impliquant des cessions veut tout simplement dire que la «
base taxable » va se réduire comme peau de chagrin et que les recettes
fiscales associées aux plus-values de cession vont baisser par rapport à
ce qu’elles auraient été… sans réforme fiscale. Est-ce prévu dans la
grande feuille Excel des technocrates de Bercy ?

La médiatisation rend l’enjeu soulevé par les #geonpi « polémique et politique » …

Monsieur Montebourg qui, samedi soir au Congrès du PS, dénigre les
Pigeons avant … d’en appeler à « une économie de l’innovation » avec «
une finance au service de l’économie réelle »… Monsieur Maurel qui, à ce
même congrès, nous désigne comme un « quarteron de millionnaires
connectés »…
Caricature électoraliste, posture politique, gesticulation médiatique, non écoute des vrais enjeux…
Les #geonpi ont donc décidé ce week end de suspendre leurs actions
jusqu’au vote de la loi de finances par le Parlement : continuer à «
presser » semble contre-productif… J’ai voté pour cette suspension lassé
et frustré que je suis par l’attitude du « politique » à l’égard de
ceux qui n’ont d’autres envies que de « construire des belles boîtes »,
trouver les financements nécessaires, créer des emplois et, si possible,
… rester en France .
Madame Pellerin aurait pu être « la » Ministre des PME et de
l’innovation si, au lieu de voir en nous un groupuscule de droite, elle
avait entendu notre alerte concernant les risques portant sur la chaîne
de financement et notamment le rôle-clé joués par les « business angels
». Une belle occasion ratée !
Monsieur Hollande aurait pu montrer aux entrepreneurs de croissance
qu’il compte vraiment sur eux en donnant une suite à l’appel à
concertation que 3.000 d’entre eux (représentant 100.000 emplois) lui
ont remis la semaine dernière. Il n’a même pas accusé réception de ce
manifeste !
Messieurs et Mesdames nos gouvernants et élus parlementaires, vous avez
tous les éléments dans cette tribune pour « amender » de façon juste et
efficace le projet de loi de finances.
Je suis à votre disposition avec mes amis co-rédacteurs du « Manifeste
des entrepreneurs » pour vous éclairer sur ce qu’il conviendrait de
faire pour ne pas affaiblir et entraver l’écosystème numérique. Je sais
également que les autres secteurs d’avenir : biotech, medtech,
cleantech, logiciel, jeu vidéo et tous les autres secteurs de
croissance, font le même constat que nous sur les effets «
anti-croissance et récessifs » de votre réforme « improvisée » qui, en
l’état, propagerait un virus mortel pour les bébé-entreprises,
extrêmement handicapant pour les jeunes entreprises et très
affaiblissant pour les entreprises parvenant à l’âge adulte.
Bâtir des entreprises est plus compliqué et plus long que construire des
logements locatifs mais c’est au moins aussi utile dans un pays au taux
de chômage endémique. La création d’emplois dans les secteurs d’avenir,
c’est important. Non ?
Nous comptons donc tous sur vous. Il s’agit simplement d’une question
essentielle pour l’avenir de notre pays. #geonpi-ment votre !

sources : http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121029trib000727724/les-pigeons-tirent-leur-reverence.html

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Dernière édition par Geonpi13 le Mer 31 Oct - 1:56, édité 1 fois
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Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 1:25

LES ECHOS :

Dans une tribune publiée sur Latribune.fr, le patron du fonds
d'investissement Isai, Jean-David Chamboredon, annonce que le mouvement
des « pigeons » va mettre ses activités en veille, jusqu'au vote de la
loi de Finances devant le Parlement. Selon lui, les actions du groupe
sont désormais contre-productives et il se dit lassé des attaques dont
les entrepreneurs sont victimes.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202355415792-les-geonpi-c-est-fini-505550.php
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Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 1:35

LE MONDE :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/30/clap-de-fin-pour-les-entrepreneurs-pigeons_1782965_3234.html

"Surprise ! Nous fermons ce soir à minuit. Rhouuuu !"
C'est dans leur style désormais bien rodé que les pigeons
ont annoncé qu'ils repliaient leurs ailes. Lundi 29 octobre à minuit,
ces entrepreneurs frondeurs, opposés au projet gouvernemental de taxer à plus de 60 % les plus-values de cessions de sociétés, ont fermé leur page Facebook.

Nés le 28 septembre dernier, au soir de la
présentation du projet de loi de finances (PLF), de l'émoi de quelques
patrons de start-ups internet et autres "business angels", les pigeons
n'ont pas chômé. Surfant sur leur maîtrise des réseaux sociaux, ces indignés 2.0 ont réuni en quelques semaines des milliers de supporteurs sur Facebook et Twitter, attiré l'attention des organisations patronales un temps dépassées par l'ampleur de l'émoi et fait revenir
le gouvernement sur l'essentiel de son projet de loi, via des
conditions d'exonération et des abattements plus favorables aux
entrepreneurs.



Un mois, 70 000 "likes" et 2 282 tweets plus tard, les pigeons estiment-ils donc avoir atteint leur but ? Pas du tout. "Nous regrettons vivement que la réponse [du gouvernement] reste à ce jour une usine à gaz qui met en péril la chaîne de financement des jeunes entreprises",
indiquent les auteurs dans leur clap de fin, en référence à la
complexité du nouveau texte, qui exclut notamment les capital-risqueurs.

"LA MÉDIATISATION EST DEVENUE CONTRE-PRODUCTIVE"

S'ils tirent aujourd'hui leur révérence, c'est que "la médiatisation est devenue contre-productive", explique Jean-David Chamboredon, gérant du fonds Internet ISAI et l'un des déclencheurs du mouvement. "Nous voulons confirmer par la fermeture de la page que nous ne sommes pas des politiques. [...]
Nous avons l'impression que plus notre action est médiatisée, plus le
gouvernement et certains élus pensent que nous sommes des politiques,
plus ils se braquent et moins ils écoutent"
, peut-on lire sur le réseau social.

Se saborder pour mieux se faire entendre, disparaître pour convaincre... drôle de stratégie ? A les entendre, cette fermeture est d'abord liée à un ras-le-bol. "Nous avons été heurtés par les propos tenus le week-end dernier au congrès de Toulouse. Des dirigeants PS nous ont traités de 'quarteron' de millionnaires connectés", déplore M. Chamboredon.

En fait, l'agacement ne date pas d'hier. "Nous nous posions la question depuis un moment, à force d'entendre les amalgames avec les patrons du CAC 40", justifie Fabien Cohen, 25 ans, jeune créateur de start-up qui s'est chargé de la gestion de la page Facebook. "Nous avons été dépassés. Notre page devenait récupérée par l'opposition, par ceux qui veulent '[i]dégager' François Hollande : ce n'est pas notre propos !", [/i]reconnaît le capital-risqueur Pascal Mercier.

Pourtant, la semaine dernière encore, les entrepreneurs adressaient au chef de l'Etat un "manifeste" en bonne et due forme. Abondé par quelque 3 000 signataires, il affirmait représenter 100 000 emplois dans l'Hexagone. "François Hollande n'a même pas accusé réception !", s'indigne M. Chamboredon. Fabien Cohen est plus critique : "Ce manifeste n'a pas été initié directement par les pigeons, mais par plusieurs entrepreneurs à côté du mouvement."

Divisés, dépassés, blasés, les pigeons ? Les réactions à la
fermeture de leur page Facebook sont partagées entre reconnaissance pour
l'accent mis sur le travail des créateurs de start-up et déception face
à ce soudain repli. Mais n'allez surtout pas les accuser de reculade. "Bien sûr, on nous a reproché de ne pas manifester dans la rue, de ne pas aller à l'affrontement... Nous préférons calmer le jeu et privilégier la concertation", répond M. Chamboredon, qui assure que "des réunions sont prévues" pour continuer à faire vivre la fronde. "Nous ne sommes pas dans une optique de lutte des classes. Nous avons aussi des entreprises à faire tourner", glisse Fabien Cohen.
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29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi Empty Re: 29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi

Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 1:42

Les "pigeons" du web décident d'hiberner



Créé le 29-10-2012 à 19h41 - Mis à jour à 20h00

29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi 9021324055343
Par Donald Hebert

Le porte-parole des Pigeons, ces entrepreneurs et investisseurs du web
opposés aux projets fiscaux du gouvernement, annonce la mise en veille
du mouvement.


Leur fronde aura duré le temps d'un débat, celui du budget de la
nation. Les entrepreneurs et investisseurs des startups du web
autobaptisés " Pigeons" (ou #geonpi) mettent fin à leur activité en
ligne. Du moins jusqu'au vote au parlement de la loi de finances 2013.

C'est ce qu'a annoncé leur porte-parole, Jean-David Chaboredon, lundi 29 octobre sur le site de La Tribune.
Pourquoi jeter l'éponge ? Le patron du fonds ISAI estime ne pas pouvoir
obtenir plus en poursuivant son activité de lobbying. "Continuer à
'presser' semble contre-productif", écrit-il dans sa tribune.

Un buzz contre la taxation des revenus du capital


Inefficace, le mouvement des Pigeons ? Ils peuvent pourtant se
targuer d'un bel exploit. En quelques jours, via la création d'une page
Facebook et une première tribune de Jean-David Chaboredon,
avec l'aide d'une agence de communication et une multiplication des
tribunes dans la presse, les investisseurs du numérique parviennent à
attirer l'attention du grand public sur les dispositions fiscales leur
posant problème dans le projet de loi de finances.

Rappelant que leur modèle économique est basé sur un fort
investissement, de faibles salaires et une rémunération du travail
notamment via la revente de leur startup, ils soulignent le fait que le
taux d'imposition du capital pourrait atteindre 60%, faisant fi des
nombreux aménagements prévus par le gouvernement permettant de faire
baisser ce taux.

Le recul de Bercy


Leur mouvement ébranle presque le principe d'alignement de la
fiscalité des revenus du capital sur ceux du travail voulu par François
Hollande. Après quelques jours de buzz, ils sont reçus à Bercy par
Pierre Moscovici, ministre des Finances, Jérôme Cahuzac (Budget) et
Fleur Pèlerin (PME et Economie numérique).

Les trois ministres, sans remettre en cause le principe de
l'alignement, annoncent alors immédiatement des aménagements
supplémentaires afin de limiter le taux d'imposition pour les
entrepreneurs concernés. Ils sont cependant jugés insuffisants. Les
"business angels", ces patrons du web expérimentés finançant des projets
prometteurs, ne sont toujours pas pris en compte.

Le soutien du Medef


L'efficacité du web surprend les poids lourds de la négociation
patronale. Pris de vitesse, ceux-ci tentent de se joindre au mouvement.
Une simple boucle d'emails lancée par Marie Ekelande, présidente de France Digitale, donne lieu à un mini-sommet trois jours plus tard.

Lors de cette réunion improvisée, la patronne du Medef, Laurence
Parisot, vient féliciter les Pigeons pour "leur réactivité". A l'issue
de la réunion, plusieurs organisations patronales, à l'exception de la
CGPME, signent conjointement un communiqué appelant au retrait du texte.
Quelques jours plus tard, le gouvernement, sans aller jusqu'à retirer
son texte, annonce d'autres aménagements.

Une usine à gaz


Pour Jean-David Chaboredon, un tel dispositif législatif, plein de cas particuliers, reste cependant une usine à gaz dissuasive. Dans sa cinquième tribune, l'investisseur rappelle
qu'"une plus-value issue d’une cession d’actions n’est pas un revenu
du capital". S'il n'est pas opposé au principe de "progressivité de
l’impôt", il s'oppose en revanche à la création d'un "taux marginal
dissuasif".

Il souligne également que le temps d'internet est très rapide. "Il y a
6 ans, l’iPhone n’était pas lancé et Facebook concernait uniquement
quelques étudiants Américains… " Selon lui, les durées de détention
proposées par le gouvernement après lesquelles les taux d'imposition
diminuent sont trop longs.

"L’échelle de temps qu’utilise le gouvernement date du siècle
dernier…" Pour lui, les recettes ainsi prélevées sont faibles, voire
"négatives". Jean-David Chaboredon semble aussi regretter l'opposition politique de ses interlocuteurs. "La
médiatisation rend l’enjeu soulevé par les #geonpi 'polémique et
politique', écrit-il, citant notamment les critiques d'Arnaud Montebourg
et d'Emmanuel Maurel à l'encontre de son mouvement.

Une tournure politique


Le mouvement des Pigeons, il est vrai, a été la cible de nombreuses
critiques. D'une part parce que ses arguments semblaient parfois
simplistes. D'autre part parce que certains des principaux acteurs du
mouvement sont proches de l'UMP, comme Pierre Kosciusko-Morizet, frère
de l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, ou Carlos Diaz, frère d'un
ancien collaborateur de l'ex-président. Le cri des Pigeons a aussi été
noyé dans celui du patronat. Le Medef, favorable a un retrait complet du
projet de loi de finances, a tenté de le récupérer. La CGPME, jouant
les bons élèves face à la majorité, s'en est désolidarisé.

Le porte-parole des Pigeons, qui jusqu'ici affichait une relation de
confiance avec Fleur Pellerin, s'en prend cette fois à la ministre.
"Madame Pellerin aurait pu être 'la' ministre des PME et de l’innovation
si, au lieu de voir en nous un groupuscule de droite, elle avait
entendu notre alerte concernant les risques portant sur la chaîne de
financement et notamment le rôle-clé joués par les 'business angels'.
Une belle occasion ratée !" écrit-il dans sa tribune.

Il vise également le président de la République. La semaine passée,
les Pigeons ont envoyé une lettre à François Hollande, signée de 3.000
entrepreneurs. "Monsieur Hollande aurait pu montrer aux entrepreneurs de
croissance qu’il compte vraiment sur eux en donnant une suite à l’appel
à concertation que 3.000 d’entre eux (représentant 100.000 emplois) lui
ont remis la semaine dernière. Il n’a même pas accusé réception de ce
manifeste !" Ont-ils obtenu suffisamment ? En attendant le vote de la
loi de Finances, les Pigeons hibernent...


sources : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20121029.OBS7421/les-pigeons-du-web-decident-d-hiberner.html
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29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi Empty Re: 29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi

Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 1:46

La période de migration des pigeons est terminée


Posted on 30 octobre 2012 by l'Équipe BEEZ&CO

Surprenant ? Inattendu ? Les Pigeons décident de fermer leur page Facebook !
Beaucoup de bruit pour rien ? Pas si sûr…

Dès la première semaine, ils avaient insisté sur le fait qu’ils étaient apolitiques (voir mon article précédent) et qu’ils ne voulaient pas être récupéré par une quelconque institution.
Leur motivation d’action était simplement de proposer de réfléchir
ensemble. Il semble que ce soit tâche difficile de faire respecter cette
volonté. Les politiques, quel que soit le bord, comme les journalistes
ont abusé des raccourcis et déformé leur message…

29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2012-10-29-%C3%A0-19.07.01-300x182Alors les « Pigeons » ont réagi en fermant, hier à minuit, leur page Facebook malgré plus de 73000 personnes « fans » et plus de 9000 « followers » sur Twitter.

« Nous
voulons confirmer par la fermeture de la page que nous ne sommes pas
des politiques. Nous n’appartenons à personne, nous sommes libres. Aussi
nous avons l’impression que plus notre action est médiatisée, plus le
gouvernement et certains élus pensent que nous sommes des politiques,
plus ils se braquent et moins ils écoutent. Nous fermons cette page dont
la présence est devenue contre-productive, nous prouvons que nous ne
sommes pas dans la politique alors S’IL VOUS PLAIT écoutez notre message
qui est sincère et juste !
»

Après avoir montré que les réseaux
sociaux pouvaient être une nouvelle forme de communication pour
rassembler en un temps record, des entrepreneurs (!), et ainsi appuyer
sur le fait que nous sommes dans une nouvelle ère où il nous faut
réfléchir ensemble et autrement pour avancer vers un avenir où tout le
monde doit être considéré, en prenant en compte les réalités de chacun…
Cette nuit ils ont en place une autre forme de communication en stoppant
la leur… ce qui ne manque de faire son buzz.

Quand hier sur les réseaux sociaux, j’ai
capté l’information, lu les tweets annonçant la nouvelle, je dois le
dire, je n’ai pas été surprise… J’ai même trouvé la réaction des
«Pigeons» en cohérence avec ce qu’ils défendaient depuis le début : Ne
pas vouloir être récupérés pour mieux dialoguer, et c’est ce qu’ils
font.

L’avenir nous dira ce qu’il restera de
tout cela, car c’est une première à tous points de vues. Il y aura un
avant et un après « Pigeons »… Ne serait-ce que sur le mode de
communication qui a d’ailleurs déjà inspiré les médecins, les employeurs
à domicile et même tout récemment les patrons des plus grandes
entreprises françaises.

29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi 556136_372252109521518_1599843409_n-300x214De plus, comme ils le disent : « Ce
n’était pas notre premier but, mais nous avons la naïveté de penser que
nous avons sensibilisé l’opinion sur l’environnement de
l’entrepreneuriat en France. Ces derniers jours, environ 100% des média
ont parlé des entrepreneurs dont des petits et jeunes qui se serrent la
ceinture, la majorité d’entre nous. Les français vous connaissent et
vous comprennent un peu plus maintenant. Mieux, ils disent aimer les
entrepreneurs, des sondages le prouvent.
» Et je pense
effectivement que cela est vrai et que malgré les récupérations que
certains ont tenté de faire, les entrepreneurs de la base, tous ceux qui
ont créé leur «petite entreprise», qui aujourd’hui connaît plus ou
moins la crise, ont vu, su qu’ils n’étaient pas seuls. Les entrepreneurs
se sont reconnus chez d’autres, serial entrepreneur ou pas, ayant
« fait fortune » ou pas, les « pigeons » ont dit tout haut le quotidien
de tant de ceux qui se battent tout bas chaque jour pour donner vie à
leurs envies d’entreprendre… Et ce au delà des frontières.

Et bien que certains politiques
(français ou étrangers) se sont servis des «Pigeons» pour critiquer le
gouvernement. Aujourd’hui les entrepreneurs savent qu’ils peuvent se
rassembler, se connecter, qu’ils ne sont plus seuls dans leur coin et
cela autrement qu’en faisant partie d’un réseau où le montant du droit
d’entrée à l’année fait une sélection à la « réussite »…

De ma fenêtre, j’ai l’impression que
l’opinion publique a pu voir aussi que : Non, tous les entrepreneurs ne
sont pas que des « sales patrons » qui arnaquent les autres pour gagner
plus mais avant tout des « créateurs créatifs » qui ont envie de participer à la vie de la cité (ce qui est d’ailleurs étymologiquement la définition de la politique).

Entreprendre est une envie que l’on a ou
pas, le nombre d’entrepreneurs qui ont d’ailleurs plusieurs entreprises
(en même temps ou tout au long de leur parcours) le montre bien, c’est
l’aventure de l’entreprenariat qui motive avant le fait d’espérer avoir
une « réussite à la Facebook ».

29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi 58815_381003518646377_117776260_n-150x150C’est en suivant, notamment sur twitter, l’actualité d’entrepreneurs français tel que Patrick Robin (que j’ai déjà cité ici),
que j’ai pu constater : qu’ils soient de gauche ou de droite, la
plupart d’entre eux, quand ils ont réussi à revendre leur entreprise,
continuent à entreprendre et ajoutent à leurs casquettes celle de
Business Angel pour encourager la nouvelle génération à créer.

Les « Pigeons » le disent en fermant leur page, si les choses ne bougent pas, ils reviendront.
Pour le moment, ils choisissent d’avoir confiance dans le potentiel de
chacun de nous à savoir communiquer et avancer ensemble. Et, c’est une
idée qui forcément me parle puisque cela fait partie des valeurs que je
défends tous les jours, notamment dans mon aventure entrepreneuriale.
Encore au-delà, les « pigeons » nous rappellent que nous pouvons tous
prendre la responsabilité de changer ce qui ne nous convient pas.
Personne n’est personne, tout le monde peut décider de peser dans le
choix des décisions que d’autres prennent pour nous. Une notion que
j’évoquais déjà dans cet article : Tout commence à partir d’une seule personne, alors imaginons ce que nous pouvons réaliser à plusieurs…

Dire que l’on n’est pas d’accord, en
France, nous savons le faire en manifestant et en faisant la grève pour
nous faire entendre, c’est parfois indispensable… Les « pigeons » nous
ont montré qu’un autre chemin est possible pour engager le dialogue…

Nous continuerons chez BEEZ&CO
à suivre cette aventure même si elle prend aujourd’hui une autre forme…
Je retiendrai de leur communiqué de fermeture que ce ne sont que
quelques personnes qui se sont réunis avec un l’objectif commun de
proposer pour changer les choses et qu’ils ont tous consacré du temps à
cette aventure en plus de celui qu’ils consacrent déjà à leur
entreprise… Et c’est une situation que je m’imagine très bien, parce que
c’est aussi ainsi que BEEZ&CO peut exister, parce que des entrepreneurs se rassemblent pour défendre qu’une autre façon de fonctionner est possible…

Anne Lucie DOMANGE VISCARDI

crédits images : page facebook et twitter des « pigeons »


http://beezandco.com/la-periode-de-migration-des-pigeons-est-terminee/
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Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 1:51

LIBERATION


Les «Pigeons» rentrent au nid

29 octobre 2012 à 17:20


29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi ?modified_at=1351527598&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476

Récit Le lobby virtuel des entrepreneurs a annoncé la fermeture de sa page Facebook,
par crainte de devenir «contre-productif». Ses animateurs écartent toute
réincarnation politique du mouvement.








Par DOMINIQUE ALBERTINI


Ils baisseront le rideau ce lundi soir à
minuit. Après un mois de lobbying acharné contre le projet de budget
2013 et sa réforme de l’imposition des plus-values mobilières, les
«Pigeons» s’apprêtent à fermer leur page Facebook, vitrine du mouvement.
Ses animateurs expliquent vouloir «confirmer que nous ne sommes pas des politiques» : «Nous
avons l’impression que plus notre action est médiatisée, plus le
gouvernement et certains élus pensent que nous sommes des politiques,
plus ils se braquent et moins ils écoutent»
, explique le dernier message en date.

Ephémère et confiné au Web, le mouvement des Pigeons n’en a pas moins
enflammé le débat autour de la loi de finances pour 2013. Dans son
sillage se sont mobilisés nombre de jeunes entrepreneurs du Net et
d'investisseurs professionnels, désireux de préserver les gains de la
vente de leurs sociétés. D’abord prises de vitesse, les organisations
patronales traditionnelles se sont jointes au mouvement, forçant le
gouvernement à de substantielles concessions : la mesure ne devrait finalement rapporter que 200 millions d’euros par an à l’Etat, contre un milliard prévu initialement.

«Place à la concertation»


Les Pigeons, qui réclamaient le retrait total de la mesure, se
retirent pourtant alors que celle-ci peut toujours être amendée par les
parlementaires. Selon l’un de leur porte-parole, l’investisseur
Jean-David Chamboredon, la pression exercée par le mouvement était
devenue «contre-productive» : «Nous avons été outrés par
les propos tenus ce week-end au congrès du Parti socialiste, qui nous
ont caricaturé de façon absurde en "quarteron de milliardaires
connectés". Nous ne sommes pas à l’aise dans cette politisation du
débat. Il faut désormais laisser la place à une concertation plus
feutrée. Nous sommes prêts à participer à des négociations, mais pas de
manière publique»
.

Tout en assurant les patrons de son respect,
le gouvernement a en effet multiplié les critiques envers le mouvement
des Pigeons, l'accusant notamment d'être manipulé par la droite. Cette
dernière, de son côté, a enfourché la question des plus-values
mobilières et clamé son soutien aux entrepreneurs en colère.

«De toute façon, c’est un mouvement qui ne pouvait être qu'éphémère et inorganisé, estime Olivier Mathiot, cofondateur du site de vente Priceminister et second porte-parole des Pigeons.
Notre rôle était d’alerter, de manière anarchique, pas de nous
organiser dans le long terme. C’est désormais à des associations comme
France Digitale ou PME Finance de formuler des propositions concrètes et
positives»
. Ces organisations animent la réflexion autour de nouvelles propositions d'amendements sur l'imposition des plus-values.

Pas de parti politique


Quel héritage pour les Pigeons ? Pas de politique, promettent ses
porte-parole, pressés par un collectif de hauts fonctionnaires de Bercy
de créer leur parti. Mais des initiatives politiques inspirées des Pigeons pourraient tout de même voir le jour. «Plusieurs personnes parmi les animateurs de la page officielle auraient voulu que ça devienne sérieux, reconnaît Fabien Cohen, jeune PDG de Whoozer et l’un des initiateurs des Pigeons.
Ils vont sans doute s’y atteler, mais ce sera sans notre aide. Sur la
vingtaine de personnes du groupe, une dizaine en a été sortie, notamment
les gens qui politisaient trop la question».


Le principal héritage du mouvement restera un mode de mobilisation
inédit pour les entrepreneurs, réactivable à merci, dont la propagation
virale a surpris tant le gouvernement que les organisations patronales
traditionnelles. Rançon du succès : des «Moutons» (travailleurs
indépendants) aux «Cochons» (automobilistes) en passant par les
«Dindons» (employés à domicile), le Web a vu fleurir les mouvements catégoriels à pseudonyme animaliers.



http://www.liberation.fr/economie/2012/10/29/les-pigeons-rentrent-au-nid_856734?xtor=rss-450
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Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 1:57

economiematin.fr

Moins d’un mois après le
lancement spontané du mouvement des Pigeons, et alors que le projet de
loi de finances décidant de la fiscalité des cessions de parts
d’entreprises a été approuvé, après avoir été largement amendé, la page
Facebook du mouvement des Pigeons a fermé hier soir. Jean-David
Chamboredon, le porte-parole du désormais ex-mouvement des Pigeons, nous
explique pourquoi.




Economiematin.fr : Pourquoi arrêter le mouvement des pigeons ?

Jean-David Chamboredon :
Tout simplement parce que cela devenait potentiellement
contre-productif, avec un tohubohu un peu potache et contestataire qui
devenait stérile par rapport à une réaction politique complètement
caricaturale sur qui sont les Pigeons.

On avait envisagé fermer dès le milieu
de la semaine dernière, et lorsque les Pigeons ont été mentionnés lors
du congrès du PS, on a considéré que c’était effectivement une bonne
idée de fermer. Au congrès du
PS, les Pigeons ont été traités de « quarteron de millionnaires
connectés ». Arnaud Montebourg a dit que les Pigeons ne sont pas ceux
qu’on croit, bref, que des déclarations caricaturales et erronnées.
Nous nous sommes donc dit que l’éventuelle concertation qui pourrait
avoir lieu entre les entrepreneurs et le gouvernement serait d’autant
plus difficile qu’elle porterait l’étiquette de Pigeons.



Economiematin.fr : Est ce que cela veut dire que cela a été une bonne idée, et cela ne l’est plus ?

Ce n’était pas une idée, puisque c’était
spontané et improvisé. Qu’une communauté d’entrepreneurs se réunisse
aussi rapidement autour d’un objectif commun est une bonne chose. Mais
ce n’était pas une action calculée. Or, quand on a une communauté de
73000 membres, forcément, à un moment, cela devient un peu désordonné,
chacun tire à hue et à dia. Mais le mouvement des pigeons a remis le
petit entrepreneur au centre de la scène médiatique. Il est populaire
dans les sondages. Et le gouvernement a réagi en modifiant la loi de
finances, mais mal, en créant une usine à gaz non pertinente pour notre
secteur du web…



sources : http://www.economiematin.fr/ils-ont-dit/item/2181-financement-pme-reforme-statut-autoentrepreneur-lespigeons-start-up
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Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 2:00

ENTREPRISE - Dans une cinquième et dernière tribune publiée lundi
sur le site de «La Tribune», Jean-David Chamboredon, le porte-parole du
mouvement d'entrepreneurs, annonce la suspension de leurs actions
jusqu'au vote du projet de budget...


Les #Geonpi ont du plomb
dans l’aile. «Caricature électoraliste, posture politique, gesticulation
médiatique, non écoute des vrais enjeux» : Face aux réactions du
gouvernement, le mouvement des entrepreneurs «pigeons» partis en guerre
fin septembre contre le projet de taxation des plus-values mobilières a décidé ce week-end de suspendre leurs actions jusqu’au vote de la loi de finances par le Parlement.

Lassitude et frustration

«Continuer à « presser » semble contre-productif… » explique Jean-David Chamboredon dans sa dernière tribune publiée lundi. «J’ai
voté pour cette suspension lassé et frustré que je suis par l’attitude
du «politique» à l’égard de ceux qui n’ont d’autres envies que de
«construire des belles boîtes, trouver les financements nécessaires,
créer des emplois et, si possible,… rester en France», ajoute-t-il.

Des effets «anti-croissance et récessifs»

Une trêve qui ne doit toutefois pas être prise pour une capitulation
ou pire une approbation des propositions d’amendements du gouvernement. Un mois après, la colère reste intacte.
Dans un long argumentaire, le porte-parole dénonce toujours les effets
«anti-croissance et récessifs» d’une «réforme « improvisée» «qui, en
l’état, propagerait un virus mortel pour les bébé-entreprises,
extrêmement handicapant pour les jeunes entreprises et très
affaiblissant pour les entreprises parvenant à l’âge adulte.» Bref, les
#Geonpi roucoulent encore.




Claire Planchard

sources : http://www.20minutes.fr/economie/1031910-geonpi-fini-pour-instant
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Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 2:02

Rhou! The #geonpi movement closes officially



With the PLF2013 approved in the National Assembly, and with the Senate set to vote on it the week of November 22nd, the #geonpi Facebook page announced today
that it would close its Facebook page. Thanking the 70K+ fans of the
page for their support in the 30 days since the page’s creation, the
page noted that, while there is still time for people to voice their
opinion against the PLF2013 (and, namely, the capital gains tax changes
for investors), the #geonpi page has served its purpose, and its ongoing
existence is no longer needed, nor helpful.
As the movement grew this past month, #geonpi quickly got distorted
in the media and in the political circles from an
entrepreneur/investor-led movement against the capitals gains laws, to a
code for any sentiment anti-Hollande or pro-Sarkozy, which, as the page
noted, caused politicians to listen less to the voice of the #geonpi.

What did #geonpi accomplish?


Looking back on the last month, I see two interesting takeaways from the Pigeons movement:


  1. Entrepreneur Capital Gains Tax Saved: This is the
    obvious concrete one. In addition to getting the terms improved for the
    equity life-cycle (down from 12 years to 6 years), entrepreneurs have
    also been spared the capital gains tax, along with any other
    “createurs.” The movement also got rid of the retroactive time-stamp of
    2013 after which entrepreneurs would have their capital gains tax based
    off of – that is, if you started your company in 1992, and then sold
    your company in 2015, they could tax you based off of the 2 year
    difference from 2013, a difference of 15% as compared to if they taxed
    you based off of the actual creation of the company, according to the
    new capital gains tax regime.
  2. Probably the best PR France could ask for: Plenty
    of people will say that international news covering the French
    government’s intention to change tax laws to make innovation harder is
    bad – but I know the golden rule for startups: all press is good press.
    The fact of the matter is that tech blogs & major publications spent
    the past 4 weeks talking about how Startups, Entrepreneurs, and Investors
    were fighting against the French government to keep their innovation
    ecosystem as it is now – most people outside of France have trouble just
    naming a French tech company. I hope that this movement, along with
    quote from the Paris mayor saying “Paris has more startups than London
    & Berlin” have woken Europe & the world up to the fact that, in
    fact, Europe’s #2 country in terms of Investment has been and will
    continue to produce great companies.

The Pigeons closing statement also gave credit to the founding members of the Pigeon movement:

“Carlos [Diaz, founder of Bluekiwi and Kwarter], Fabien
then Pascal were the first Facebook admins for the Pigeons Facebook
page, then Jean-David became the spokesman a week later. From the
beginning, several young entrepreneurs became active moderators and
contributors to the community: Jeremy, Ruben, Tatiana, Hélène, Stéphane,
Alex, Anthony, Guillaume, Thibaut (logo designer), Yaël, Mikael, Cyril,
Nicolas, Simon, Héloïse, Manuel, Thomas, Pierre… Most of them are under
30.”
One thing is for sure: it doesn’t take pigeons to tell you that there
is a great future ahead of us for France – new funds, new startups
& new technology.


sources ; http://www.rudebaguette.com/2012/10/29/rhou-the-geonpi-movement-closes-officially/
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Message par Geonpi13 Mer 31 Oct - 2:07

Les Pigeons jettent l'éponge : “ce qui est en train d’être mis en place est complètement déconnecté de la réalité économique”

Les "Pigeons" ont annoncé la fermeture de leur page Facebook, par crainte de devenir
«contre-productifs». Ils refusent d'être instrumentalisés et se retirent pour le bien des entrepreneurs.


The end

Publié le 30 octobre 2012


29 octobre 2012 : le dernier post des Pigeons #geonpi 5707504447_37e890501a_zLes pigeons refusent d'être instrumentalisés et se retirent pour le bien des entrepreneurs. Crédit Zigazou76





Jean-David Chamboredon,
porte-parole des pigeons a annoncé la fermeture de la page facebook et
la fin du mouvement. Bien que le gouvernement ait cédé sur certains
points de détails, les entrepreneurs revendicateurs n’ont pas obtenu ce
qu’ils espéraient. Alors pourquoi les pigeons ont-il abandonné le
combat ? Ont-ils réellement obtenu quelque chose du gouvernement ?


Pascal Mercier : Le mouvement des pigeons n’était pas un combat c’était un cri d’alarme.
Nous sommes heureux de la portée que cela a eu et que nous ont offert
les médias en s’intéressant à nous et en montrant que les entrepreneurs
se bougent pour protéger les entreprises françaises et ne sont pas
seulement des gens tournés vers eux-mêmes. On a parlé de nous jusque
dans les grands médias américains. Les premiers jours cela a
donc été extrêmement positif, nous avons collecté 50 000 fans facebook
en trois jours là où ça prend cinq ans au PS ou à l’UMP
. Le
gouvernement ne s’y est pas trompé et Monsieur Moscovici et Madame
Pellerin ont reçu des interlocuteurs à ce sujet bien qu’ils ne fussent
pas des pigeons. Pourtant depuis, nous avons été amalgamés à un
mouvement politique. Cela a eu pour effet de bloquer presque
complètement le gouvernement et les parlementaires
. En effet, à présent s’ils nous écoutent il leur sera reproché d'avoir reculé, ce qu'ils ne peuvent politiquement pas se permettre.
Au congrès du PS, nous avons été traités d’être "un quarteron de
milliardaires" alors que certains membres des pigeons vivent dans des
chambres de bonne et ne se paient pas. Il ne faut pas confondre un entrepreneur et un néo-rentier qui fait des allers-retours entre les actions du CAC 40.
Nous
fermons donc la page pour prouver au gouvernement que nous ne sommes
pas politisés, que nous n’avons pas d’égo mais que nous voulons
simplement que ces mesures dangereuses soient retirées. Il faut que les
gens comprennent que notre démarche était sincère
. Si nous
fermons la page c’est pour rendre services aux entrepreneurs car c’est
notre seul but et nous espérons donc que cela ait pour effet de prouver
notre honnêteté et que donc le gouvernement nous écoute. Nous
avons inventé une manière de donner notre opinion efficacement, sans
jours de grève, sans violences et sans vitrines cassées
, cela témoigne aussi en faveur de notre volonté de faire avancer les choses et pas de nous opposer.
Le
gouvernement a bougé quelques lignes de son projet mais dans l’ensemble
ce qui est en train d’être mis en place est extrêmement problématique
et surtout complètement déconnecté de la réalité économique des
entreprises
. Je pense par exemple à un délai d’abattement de 12
ans (maintenant 6 ans) après la création de l’entreprise. Douze ans
c’est à peu près l’âge d’une boite comme Google. Il semble complètement
insensé de ne pas permettre à une entreprise d’avoir ce genre
d’abattement dans les premières années de sa création qui sont les plus
dures financièrement. Il y a également des mesures qui relèvent du
dogmatisme le plus incohérent qui soit comme les 10% de parts de départ
obligatoire pour les associés. Si onze personnes décident de fonder une
entreprises et qu’ils ont les chacun 9%, quel est le problème ?
Existe-t-il quelqu'un capable d’expliquer pourquoi ces gens ne
pourraient pas légalement s’associer de manière équivalente ? Créer une
entreprise qui fonctionne, une belle entreprise, en deux ans et la
revendre après est un droit. Au nom de quoi a-t-on le droit de
nous dire quand et comment nous pouvons vendre nos entreprises ou les
racheter. Cela n’a aucun sens. Nous sommes heureux du peu que nous avons
pu améliorer mais rien n’est gagné.



sources ; http://www.atlantico.fr/decryptage/pigeons-jettent-eponge-qui-est-en-train-etre-mis-en-place-est-completement-deconnecte-realite-economique-pascal-mercier-529125.html
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